Tout d’abord, même si c’est parfois difficile de le voir à l’œil nu, la plupart des surfaces présentent des aspérités. En effet, le papier, le carton, le bois, la céramique et bien d’autres sont en fait composés d’une multitude de trous et de bosses. La colle, étant fluide, s’infiltre dans ces pores, augmentant la surface de contact avec les solides. En durcissant, la colle crée donc des liaisons suffisamment fortes pour maintenir les deux pièces ensembles. Plus elle s’infiltre profondément dans les porosités, plus la liaison sera forte. Dans le cas contraire, des bulles d’air resteront coincées dans le font des aspérités, ce qui risque de décoller tranquillement les pièces. Les liaisons covalentes et ioniques jouent également un rôle important pour coller les matériaux qui ne contiennent presque pas d’aspérités, comme le verre, le polymère (plastique) et le métal. Pour faire simple, une liaison ionique est lorsque les atomes de la colle et du matériau s’attirent parce qu’ils sont de charge contraire. En effet, un peu comme les aimants, un atome de charge positive, comme un métal, attirera un atome de charge négative, comme la plupart des non-métaux. Quant à elle, une liaison covalente ce produit lorsqu’il y a un partage d’électrons entre les atomes des deux substances.